Petit déjeuner : bis repetita pain polaire et chocolat (surtout pour Timothée qui devient accro au Marabou) / Wasa et kaviar pour les grands.
Le discours des danoises nous est confirmé par un suédois qui a fait la première partie du voyage et repart en hélicoptère de Staloluokta. Il nous déclare que si nous atteignons la fin du Padjelanta, les enfants méritent une "gold medal".
Pesée des sacs sur la balance du stuga avec les 4 jours d'autonomie de nourriture :
- PA : 27 kg - 16 kg de sac de carrix, 5 kg de sac à matelas / douche, 6 kg dans son petit sac à dos
- Gaëlle : 10 kg avec le platipus de 2l presque vide
- Marin : 3 kg. Pas mal vu son poids !
- Timothée : moins de 1 kg
Départ vers 9h40 en direction de Tuottar avec dans l'intention de camper au bout de 9-10 km car l'étape de 19 km de montée nous semble trop longue.
Nous hésitons sur le chemin, puis décidons de passer par la piste normale qui emprunte un pont plutôt qu'un gué.
Le chemin serpente et est vallonné mais, fort heureusement, beaucoup mieux entretenu. Les arbrisseaux ont été coupés et n'empiètent pas sur le chemin.
Nous nous arrêtons au bord d'un lac pour prendre de l'eau et nous y trouvons une poignée de myrtilles mûres. Pendant 2O km, les abords du sentier foisonneront de baies, dont de nombreuses myrtilles, mais encore vertes.
Petite pause "digestive biscuits", il fait chaud et on se mettrait volontiers en short et t-shirt comme les quelques randonneurs que nous croisons.
Nous nous arrêtons à quelques dizaines de mètres au-dessus d'un très grand lac. Par manque d'eau, nous déjeunons d'un taboulé à l'indienne, de pain + kaviar et nous repartons vite car les moustiques rôdent dans les arbustes. Un peu plus tard, le chemin se rapproche du lac et Paul-Antoine va y puiser de l'eau. L'eau n'est pas très fraiche et l'idée germe de se baigner. Nous alternons petites montées et descentes dans un paysage de landes et de montagnes, avec quelques passages dans des coins plus marécageux.
Les enfants repèrent de nombreuses roches en quartz transparent ou blanc. Marin se leste d'un kilo de pierres pendant quelques km dans l'espoir de les vendre. Timothée, quant à lui, me leste de quelques cailloux.
Goûter de quelques digestive biscuits, avec promesse de chocolat pour le soir (ils sont à l'abri du soleil au fond du sac du carrix).
Après le passage d'un pont, un panneau nous indique que nous avons fait 9km. Paul-Antoine a repéré un lac sur la carte, aussi nous prolongeons la marche de +- 1km pour l'atteindre. Enfin il est là. Nous posons nos sacs pour jauger sa température tandis que les enfants restent sur un rocher pour comparer leur collecte de quartz. L'eau est beaucoup plus froide, voire très froide. A notre retour, ils déclarent souhaiter essayer l'eau, et ce qui nous surprend, ils ne renâclent pas et font quelques mètres dans l'eau.
Vision idyllique de nos splendides tentes !
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