Attente de noël

Je viens de trouver notre petit garcon assis dans son lit. En ouvrant le lit, je decouvre plusieurs livres "qu'est-ce que c'est que ce bazar ?"
"C'est pas du bazar, c'est des histoires que je regarde pour que je rêve à noël, aux étoiles et aux cadeaux".

Première compétition de judo

La première compétition...

Le charme du réveil à 7h30 le dimanche.

Marin était dans la mauvaise catégorie, celle du matin. Traversée de Paris à 8h00, pour la pesée à 8h30. L'ambiance qui régnait était celle d'un gymnase bruyant, avec des équipes de judoka, dont certains dans des sweat shirts uniformes, appartenait visiblement à des clubs pour lesquels la compétition était un enjeu.Sinon, un côté bon enfant régnait, avec les stands de crêpes par centaines, de gâteaux au chocolat, les familles venues voir leur enfant et les professeurs qui semblent se connaître.

Pour que les enfants jouent plus, la compétition était organisée par pool de 4, de même catégorie de poids, il y a une médaille par pool.

Certains entraîneurs semblent jouer leur vie par procuration, malgré ma petite surdité, je peux les entendre interpeler leurs ouailles lors des combats, "Attaque-le, vas-y". Heureusement, le professeur de Marin n'en fait pas partie.

Et donc, voici notre héros du jour : 

Retour en France

Dernière(s) visite(s)

 

Enfin, nous visitons le Guggenheim. Ulysse semble apprécier l'architecture. La collection "historique" est chouette, l'exposition Kandisky présente de belles œuvres, mais est vraiment minuscule, l'exposition sur l'art européen "1950-1960 expose des tableaux esthétiques, mais le discours autour des oeuvres est au moins déconcertant, si ce n'est pompeux. Cela ne rend pas Yves Klein très sympathique, lui qui "peint en smoking, pour être loin de la peinture, pendant que le modèle nu "pinceau vivant" et recouvert de peinture obéît à ses instructions"...

Puis nous testons la spécialité de New York, n'est-ce pas PA, les Pretzels dans un camion que Manue nous a recommandé devant le MET. Bien bon. Nous goûtons aussi au hotdog dans le pain à Pretzel, et même aux cookies aux Pretzels (mais nous n'aurons pas essayé le "compost cookie" - dont voici une recette - , ni acheté les meilleurs cookies de New York alors qu'ils étaient si prêts du museum d'histoire naturelle, trop d'adresses à visiter).

Après un petit passage par une aire de jeux de Central Park, nous rentrons à la maison et nous commandons notre taxi.

Un peu d'embouteillages, nous roulons devant Flushing Meadows, et nous sommes à l'aéroport. Nous admirons encore une fois l'A340 du dehors, puis nous embarquons, quelques heures de sommeil et c'est le retour en France, avec le soleil.

La grosse pomme

New York

Nous profitons amplement des équipements de loisir de notre hôtel autour du lac Georges, piscine, jeux géants (palets, échecs), minigolf. Timothée déguste sa glace gagnée à la chasse au trésor (scavengers's hunt) de la veille. Puis nous partons pour New York City, normalement nous avons 4h de route. Nous passons le long de Schenectady, Albany. Nous faisons une petite pause dans un une halte un peu glauque, pas trop longue car nous essayons d'atteindre Manhattan avant 16h00, heure du début des embouteillages. Ouf, nous traversons le pont XX sans encombre, descendons Harlem, Park Avenue, longeons Central Park et nous sommes à notre 

Dans une jolie rue de l'Upper East Side, et une très belle maison de ville en pierre avec balconnet et moulures. Je ne sais pas de quand date le bâtiment, XIXème ?

 De magnifiques tableaux dans toutes les pièces et un souci de la décoration, très raffinée et "américaine", dans l'esprit moulures blanches et couleurs taupes.

De notre chambre à l'étage, on a aussi accès à une immense terrasse sur les toits.

Traversée vers la "côte des chaleurs"

Côte des chaleurs

Après la visite d'un sous-marin et d'un phare, la nuit dans le tipi

Nous visitons le site de Pointe-au-Père où sont regroupées plusieurs attractions touristiques. La première d'entre elles est le sous-marin Onondaga.

C'est un sous-marin de 90 m, conservé en l'état. La visite s'effectue au moyen d'un audio-guide où des anciens membres de l'équipage relatent leur vie dans le sous-marin.

 Le sous-marin semble encore opérationnel. Ce qui vous manque, c'est l'odeur, une odeur de diesel / machines qui prend à la gorge, et encore, d'après l'audioguide, ce n'est rien par rapport aux odeurs du sous-marin en mer, qui incluaient les odeurs de nourriture et celles dues à la promiscuité.

 

Nous sommes frappés par l'étroitesse des lits. Tous les volumes disponibles sont employés. Le travail est physique, notamment vers la salle des machines où l'on ne peut opérer qu'en rampant sous les machines. Puis on voit la salle de contrôle, cela nous donne envie de montrer aux enfants "Octobre Rouge". 

 

Ulysse a été impressionné par la visite, il nous en reparlera plusieurs fois. Puis nous montons au phare. Celui-ci mesure 33 m. C'était l'un des plus grands du Canada, il éclairait le golfe du Saint-Laurent, semble-t-il très dangereux. Aujourd'hui encore, il est obligatoire pour les bateaux de se faire piloter dans le Saint Laurent.

Puis traversée de la Gaspésie par l'intérieur pour atteindre la côte sud. Nous croisons de nombreuses rivières à saumon. Nous nous arrêtons pour déjeuner à Caupsacal, à l'auberge.

 

Puis nous arrivons dans la baie des chaleurs, nous croisons toujours de nombreux camions "américains". Comme le temps se couvre, nous n'irons ni à la plage, la mer est censée être beaucoup plus chaude, ni visiter le parc national du Minguasha.

Heureusement, le temps se rétablit en fin d'après-midi, à notre arrivée au camping.

 

Nous pouvons même profiter du "bain chaud", soit le jacuzzi, qui surplombe la rivière Bonaventure.

La route canadienne

Vers la Gaspésie

A 100 km/h (ou 115 km/h en suivant les canadiens), c'est long...

Tout d'abord, à notre arrivée à Montréal, nous voyons les québécois avec lesquels nous échangeons pour récupérer les clefs et le matériel de camping qu'ils nous prêtent. Ledit matériel est bien pratique quoique pléthorique, et notre coffre d'une taille normale, nous nous délestons donc déjà de quelques chaises de camping. Nous réaliserons plus tard, que l'une des 2 tentes de 4 places suffisait amplement (bien plus grande que notre décathlon "légère" de 4 place) et que la batterie de cuisine aurait pu être allégée (4 casseroles, 2 poêles, une marmite, une bouilloire sur un gros réchaud 2 feux, c'est luxueux). Nous nous apercevons également que nous avons oublié le matelas d'Ulysse.

Pour l'heure, nous nous installons dans notre chambre "xbox" du super 8 de Repentigny, qui est bien agréable : lits superposés, peluches, x-box, piscine chaude avec grand toboggan, et petit-déjeuner où nous faisons cuire nous-mêmes nos gaufres, arrosées de sirop de fructose aromatisé.

Nous nous étonnons devant une loi sur les chambres d'hôtels quelque peu désuète.

Grâce au décalage horaire, nous sommes fin prêts à 9h du matin, et nous partons en expédition chez Wallmart, nous y achetons le propane, un matelas "de yoga" pour Ulysse, un adaptateur électrique et quelques vivres indispensables, tels que lait, beurre d'érable et nutella.

Puis nous entamons notre longue route jusqu'à Rimouski, 8h sont prévues.

Petite halte, et première d'une longue série de salades césars, et de frites pour les enfants. Marin teste le "pouding chômeur" et nous la tarte au sucre.

Après avoir traversé le fleuve Saint Laurent, impressionnant, nous faisons connaissance avec quelques éléments de vocabulaire québécois.

Nous remontons la région du Bas Saint Laurent. Jolie, pittoresque, la route pour automobile reste très souvent panoramique sur le Saint Laurent.

Les québecois semblent beaucoup aimer le camping, dans des conditions plus "confortables" que sous la tente. Nous voyons fréquemment des gigantesques camping-trucks suivis de leurs voitures (et parfois d'un scooter et de vélos), ou alors de 4x4 ouverts sur lesquels sont posées des caravanes

 

 Le problème, c'est qu'on n'est pas toujours très dépaysé... On parle et écrit français partout.

  

Nous longeons le parc national du Bic, qui semble magnifique, avec des paysages différents, marécages, petites montagnes, colonies de phoques.

Nous arrivons enfin en Gaspésie, à notre gite de l'Onondaga, à Pointe au Père, tout près de Rimouski. Petite maison traditionnelle, classique bed and breakfast.

Nous nous promenons jusqu'à la mer. Il y a un petit kiosque et des tables et bancs comme nous en rencontrerons tout le long de la côte en Gaspésie.

Petite séance de ricochets.

 

Puis retour lorsque la lumière décline

Diner pique-nique sur la terrasse du gîte, relativement infestée de moustiques à l'heure du coucher du soleil.

Départ pour le nouveau monde

Champagne !

Nous croyons avoir bien préparé les valises à l'avance, exceptionnellement, mais le retard de 4h de l'avion (dont nous avons été dûment avertis par moult mails et sms par Air France) ne nous a pas desservi. 5 valises, pas trop chargées, et cinq sacs à dos, n'oublions pas que nous prenons du matériel de camping et quelques cadeaux, ainsi que des tenues plus habillées.
 

Enfin, ça y est nous pouvons rejoindre le RER B en partant à l'heure prévue. Coup de chance, nous avons un train direct.

Grâce à ce même retard nous nous voyons offrir des bons repas par Air France, que nous consommons tranquillement dans l'aérogare qui est magnifique, clair et lumineux avec, outre un coin jeux vidéos et luminothérapie, un grand espace de détente avec vue sur les avions qui décollent ou atterrissent. Tout le monde s'allonge, et Ulysse se rajoute pour former, dit-il, "un gros tas de personnes".

Nous avons soldé tous les miles peu à peu accumulés depuis des années, pour nous offrir le trajet en classe "premium voyageur". Tout le monde apprécie le confort de l'A380, de ces sièges en peu plus larges et leur appuie-jambe, et le choix des films et des jeux. Paul-Antoine et moi trinquons au champagne mon anniversaire. Nous notons qu'indépendamment de la vue, les sièges sur les côtés sont mieux car ils ont en sus des coffres latéraux pour ranger des objets.

Marin s'occupe avec sollicitude de son frère qui arbore fièrement ses chaussettes d'avion et est fasciné par Dora.

Quelques nouvelles photos...

Bonne année 2012 !

Quelques photos du 1er janvier au jardin du Luxembourg Là.
Pendant ce temps, PA et les enfants regardaient "le chat potté" au grand rex avec 40 autres personnes dans une salle de 2000 personnes.

Surveillez le blog, on va remettre les photos en remontant le temps de l'année 2011.