02 août 2012

La route canadienne

Vers la Gaspésie

A 100 km/h (ou 115 km/h en suivant les canadiens), c'est long...


Tout d'abord, à notre arrivée à Montréal, nous voyons les québécois avec lesquels nous échangeons pour récupérer les clefs et le matériel de camping qu'ils nous prêtent. Ledit matériel est bien pratique quoique pléthorique, et notre coffre d'une taille normale, nous nous délestons donc déjà de quelques chaises de camping. Nous réaliserons plus tard, que l'une des 2 tentes de 4 places suffisait amplement (bien plus grande que notre décathlon "légère" de 4 place) et que la batterie de cuisine aurait pu être allégée (4 casseroles, 2 poêles, une marmite, une bouilloire sur un gros réchaud 2 feux, c'est luxueux). Nous nous apercevons également que nous avons oublié le matelas d'Ulysse.

Pour l'heure, nous nous installons dans notre chambre "xbox" du super 8 de Repentigny, qui est bien agréable : lits superposés, peluches, x-box, piscine chaude avec grand toboggan, et petit-déjeuner où nous faisons cuire nous-mêmes nos gaufres, arrosées de sirop de fructose aromatisé.

Nous nous étonnons devant une loi sur les chambres d'hôtels quelque peu désuète.

Grâce au décalage horaire, nous sommes fin prêts à 9h du matin, et nous partons en expédition chez Wallmart, nous y achetons le propane, un matelas "de yoga" pour Ulysse, un adaptateur électrique et quelques vivres indispensables, tels que lait, beurre d'érable et nutella.

Puis nous entamons notre longue route jusqu'à Rimouski, 8h sont prévues.

Petite halte, et première d'une longue série de salades césars, et de frites pour les enfants. Marin teste le "pouding chômeur" et nous la tarte au sucre.

Après avoir traversé le fleuve Saint Laurent, impressionnant, nous faisons connaissance avec quelques éléments de vocabulaire québécois.


Nous remontons la région du Bas Saint Laurent. Jolie, pittoresque, la route pour automobile reste très souvent panoramique sur le Saint Laurent.

Les québecois semblent beaucoup aimer le camping, dans des conditions plus "confortables" que sous la tente. Nous voyons fréquemment des gigantesques camping-trucks suivis de leurs voitures (et parfois d'un scooter et de vélos), ou alors de 4x4 ouverts sur lesquels sont posées des caravanes


 Le problème, c'est qu'on n'est pas toujours très dépaysé... On parle et écrit français partout.

  

Nous longeons le parc national du Bic, qui semble magnifique, avec des paysages différents, marécages, petites montagnes, colonies de phoques.




Nous arrivons enfin en Gaspésie, à notre gite de l'Onondaga, à Pointe au Père, tout près de Rimouski. Petite maison traditionnelle, classique bed and breakfast.

Nous nous promenons jusqu'à la mer. Il y a un petit kiosque et des tables et bancs comme nous en rencontrerons tout le long de la côte en Gaspésie.








Petite séance de ricochets.


Puis retour lorsque la lumière décline


Diner pique-nique sur la terrasse du gîte, relativement infestée de moustiques à l'heure du coucher du soleil.

Aucun commentaire: