Poursuite de la traversée des Pyrénées
(par toutes toutes petites bribes)
Nous avons refusé les chaleurs parisiennes estivales pour affronter les brumes du pays basque !
Bayonne.
A la descente du train de nuit nous prenons le petit-déjeuner chez Quai no 1 (nous aurions mieux fait de nous ravitailler à la boulangerie d'en face) en attendant le petit train qui nous mènera jusqu'à Cambo-les-Bains. A la descente du train il fait beaucoup moins doux qu'à Bayonne car l'air est saturé d'humidité. Nous nous ravitaillons au marché de Cambo : pain d'épices, gâteau et fromage basques, pain, jambon et gariguettes. Les commerçants sont accueillants et nous font goûter leurs produits. Le marchand de fruits nous offres des petits sablés. Nouvel arrêt chez l'opticien. Sa boutique est très agréable, avec un coin aménagé pour les enfants et des toilettes. L'opticien donne une lentille a Gaelle (qui avait emporté deux lentilles gauches...) et nous prend à témoin : "les basques sont sympas". Il évoque ses "150 compatriotes en prison". "Le Pays Basque est en guerre contre l'administration francaise" qui a installé le chef lieu du département en Bearn alors que "l'activité est au Pays Basque" ! Gaëlle ne dira pas où elle travaille...
Départ effectif vers 10h sous un petit crachin. Pour éviter de faire à l'envers le chemin de l'année dernière, nous empruntons le GR8 qui fait un détour par une crête (mont Urzumu) au nord d'Itxassou. Les cerisiers sont en fleurs, l'herbe bien verte, et le chemin tout gadouilleux.
Nous faisons de temps en temps une petite halte pour admirer les moutons au superbe lainage.
Nous quittons le GR8 et plongeons sur Haranéa par un chemin raide. En remontant sur l'autre versant, nous rejoignons rapidement le chemin de l'an dernier. Souvenirs...
Au moment de quitter la route, vers 12h30, nous préparons nos sandwiches que nous mangerons en marchant tellement le temps nous incite peu à nous arrêter.
Le brouillard tombe et rend l'orientation délicate.
Nous contournons par l'ouest la montagne x et la montagne y. Le vent se lève, il commence à faire froid. Nous nous croyons plus loin que nous sommes. Avons-nous raté le croisement avec le GR dans le brouillard ? Retour en arrière. Ca ne colle pas. PA grelotte. Les idées s'embrouillent. Moment de panique. Il est temps d'enfiler la petite doudoune en duvet. Le ventre au chaud tout redevient clair et nous repartons en direction du col de Zuharreteaco.
Nous retrouvons le GR que nous suivons jusqu'à la ferme Esteben que nous atteignons à 16h30.
La chambre a été faite récemment... Et il n'y a pas encore le chauffage. Glaglaa, ça caille !! Nous nous réfugions sous les couvertures en attendant l'heure du dîner.19h30. Le feu qui brûle dans la salle à manger suffit à peine à nous réchauffer. Heureusement, une soupe épaisse vient nous réconforter. Omelette, saucisses confites, fromage et confiture de cerises, fruits. Nous passons quelques minutes a admirer des canetons installés dans une boîte en carton près du feu avant de regagner notre chambre glaciale.
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