23 août 2008

Mariage de Jeff et Helen

Qu'ils sont beaux sur la plage de Saint Nazaire



et dans le jardin public


Ça y est, on arrive au château.


Et la chanson et le clip, principalement créés par Marc et Ceylan. Tous les absents y sont avec le cœur et en film. Les autres tentent de répéter discrètement.



« LN, voici 15 ans de la vie de Jeff »

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Claire en vidéo + son: « Salut LN, nous allons te dévoiler certaines choses de Jeff, que nous ne pouvons plus garder pour nous… accroche-toi »
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« Pour commencer, Jeff est arrivé sagement à Télécom, et il était plutôt sérieux. »
Mais très vite, un rebelle nous est né
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(musique fond noir : 10 sec : « anti social tu perds ton sans froid […] an-ti-so-cial, an-ti-so-cial »
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« et c’est le départ pour l’Allemagne, qu’on appellera plus tard « terre natale. » »
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« musique en douce puis monte noir : 99 luftballon »
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« Pris de remord, il revient à Paris, se réinsère dans la société… chez EDF. »
« et le businessman s’éveille »
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Sur l'air du millionnaire


J’ai du succès dans mes affaires
J'ai pas d'succès dans mes amours
Je change souvent de partenaire
J'ai mon bureau en haut d'une route
En haut de Clamart loin d’l’enfer
Ici j’ai mon propre univers

J'passe la moitié de ma vie assis
Entre Montparnasse et Chatillon
Je voyage toujours en métro
J’commence parfois à m’questionner
Dans mes sorties en vtt
J’peux pas supporter d’être dernier.

J'ai perdu toute notion de prix
Dans mon appart métro gaité
Mes f’nêtres restent ouvertes en hiver
J'ai réussi et j'en suis fier
Au fond je n'ai qu'un seul regret
J'fais pas ce que j'aurais voulu faire

J'aurais voulu être consultant
Et vivre comme ... un millionnaire (bis)


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Paul-Antoine : « et c’est justement chez CESMO qu’il aurait pu devenir millionnaire. Mais… »


Sur l'air de cité ton électricité

Suivre des cours pour un master
Vu dans une école dans un parc Lyonnais
Juste un Jeff, fait le reste
Jouer un rôle dans une pièce de théâtre
tu bossais le karaté
kata, ceinture et stages
de te donner les meilleurs
brise 2 d’tes côtes en Vendée

cité, paye pas-l'elec tri cité
cité, mon scooter est branché
cité, merde j'me'lsuis fait volé
cité, une Volvo j’vais m’acheter
Danse Danse danse

Parcourons la France dans ma belle super5
Changeons de ville Grenoble vient après Lyon
...
à moins que tu cherches à Londres
ça m'changerait de l'Allemagne!


EDF, j'ai l'droit d'y r'tourner
cité, mon electri cité
EDF me rend tout excité
cité, ma carrière est r'lancée
EDF, quelle flexibilité
cité, j'peux même faire un MBA
cité, me fait que m'inciter
EDF, je crois qu'je vais y rester
Cité, complice
Cité, complexe
Cité, capacité
Elasticité, férocité, simplicité, nécessité
Viva, viva


Isa « Enfin trouvé professionnellement, il peut enfin se consacrer…à la recherche de l’amour »

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Love boat


Julien “et leur amour donne naissance à une petite merveille – Julien, quel beau prénom - Mais cette partie là, tu le sais LN”

« vive les mariés!”




La soirée peut continuer jusqu'au bout de la nuit !

02 août 2008

Dernière belle belle journée dans le Padjelanta sauvage : de Tarrekaise à Njunjes








Lever 8h. Pâtes au parmesan et tomatino.

Départ 9h55, mais à 10h Gaëlle doit faire demi-tour pour chercher ses bâtons. A la première pause barres digestives au chocolat, nous tentons une baignade-toilette, mais il fait encore trop frais et le fond est vasouilleux.

Le chemin un peu caillouteux fait rapidement place à des champs de fleurs hautes qui baignent dans un belle lumière filtrant à travers les bouleaux. C'est superbe.

Pour le déjeuner (12h30-14h) : reste de cacahuète, purée suédoise (grosses portions, mais goût moins bon que la Mousseline ou même la Monoprix de chez nous).

Il fait plutôt chaud... et en allant chercher de l'eau pour la vaisselle nous avons la surprise de découvrir un spot de baignade plutôt sympathique.


A la reprise, le chemin devient vite très caillouteux et il faut à nouveau porter le Carrix plusieurs fois dans la montée. En haut, la végétation s'est transformée en lande avec de la bruyère. A la redescente il faut à nouveau porter le Carrix. En retrouvant la forêt, les champs de fleur du matin sont remplacés par des champs de myrtilles, prétextes à d'innombrables pauses.

Arrivée à 16h à Njunjes. La cabane est installée sur un petit promontoire. En face on aperçoit les balises du Nordkalotten qu'on rejoint en traversant un pont suspendu au dessus d'un torrent impétueux.

Des pêcheurs suédois préparent un saumon.

Soupe de légumes agrémentée de quelques fusilli laissés par des prédécesseurs. Myrtilles et soupe de myrtilles. Carré de chocolat.

01 août 2008

De Såmmarlappa à Tarrekaise : 13 km...

Qui s'avéreront plus rudes que prévu pour l'anniversaire de Gaëlle.

Dehors, la nuit a été fraîche (3° d'après la Stugvärd). Mais comme il fait beau et que le soleil se lève très très tôt, il fait déjà 9° dehors vers 8h et 14° à l'intérieur du refuge. Un petit déjeuner constistant s'impose : pâtes bolognaise et fruits au sirop.

A l'heure du départ, 10h09, il fait grand beau mais encore un peu frais (14°).
Comme annoncé le chemin est très caillouteux et peu adapté au Carrix. Nous passons deux ponts, un répit grâce à quelques planches... Puis ça repart de plus belle. Le chemin s'élève dans la forêt au dessus de la rivière, alternant montées et petites descentes caillouteuses.

Une pause bisuits digestive au chocolat, gateaux digestive s'impose.

En s'élevant, le paysage passe de la forêt de bouleaux emplie de fleurs à un lande tapissée de myrtilles et autres baies locales.

Du coup nous trouvons un endroit au soleil et sans risque de moustiques pour un long pique-nique sur les rochers : riz, risotto végétarien, soupe aux légumes et marabou digestive. Les enfants font la vaisselle tandis que les parents font la sieste. Le chemin reprend, toujours aussi dur !


Si bien que Paul-Antoine finit par prendre le Carrix sur le dos.


Enfin nous apercevons un toit rouge au milieu d'un champ de fleurs.


Mais nous sommes bien au dessus du lac et il est tard. Nous entrons sans tarder dans la Stuga. Elle est infestée de moustiques : nous en tuons une bonne cinquantaine. Nous achetons quelques vivres à une boutique peu approvisionnée. 500g de pâtes, sauche tomate déshydratée, biscuits digestive au chocolat, wasa, 2 pâtes carbonara, 3 cartes postales (218 SEK). Le gardien nous offre un boîte de pois chiches et du parmesan car ils partent bientôt.


Pour le dîner : soupe de légumes aux pois chiches, macaronis au ketchup et parmesan, chocolat (et blåbärsoppa pour PA). Il doit y avoir des Français qui campent dans le coin car on entend par intermittence des tubes français des années 80.

Le gardien passe nous donner une plaquette à mettre dans le super dispositif anti-moustiques. Nous allumons un petit feu dans le poêle à bois pour quel la botte trempée par accident au cours de la corvée d'eau sèche et allons nous coucher.